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• 1836; all. Nix♦ Littér. Génie ou nymphe des eaux, dans les légendes germaniques. « cette fée radieuse des brouillards, cette ondine fatale comme toutes les nixes du nord » ( Nerval).⇒NIXE, subst. fém.Nymphe des eaux, dans la mythologie germanique et scandinave. Le pêcheur fait naufrage à cause de la nixe et de ses chants (BARRÈS, Cahiers, t.12, 1919, p.152). Le jeune Rodolphe suit dans le Danube la charmante fleur-des-champs, ondine ou nixe égarée sur la terre, mais qui est retournée en son «humide royaume» (BRILLANT, Probl. danse, 1953, p.175).Rem. Plusieurs dict. du XIXe s. enregistrent la forme correspondante du masc. nix, ,,génie des eaux, chez les Germains`` (Lar. 19e).Prononc.:[niks]. Étymol. et Hist. 1. 1832 nix masc. «génie des eaux» (RAYMOND); 2. 1844 nixé (Th. GAUTIER ds La Presse, 1erjuill., p.[1]); 1852 nixe fém. (NERVAL, Lorely, p.6). Mots all., Nix masc. «génie des eaux», Nixe fém. «nymphe des eaux». Fréq. abs. littér.:11. Bbg. COLOMB. 1952/53, p.426.nixe [niks] n. f.ÉTYM. 1836; empr. de l'all. Nixe, le masc. en moy. haut all. est nickes, fém. nickese. → Nickel.❖♦ Didact., littér. Génie ou nymphe des eaux, dans les mythes germaniques (→ Fée, cit. 3).0 (…) cette fée radieuse des brouillards, cette ondine fatale comme toutes les nixes du nord qu'a chantées Henri Heine, elle me fait signe toujours (…)Nerval, Lorely, « À Jules Janin ».❖HOM. Nix.
Encyclopédie Universelle. 2012.